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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 08:13

But I don't understands for what if you say the people don't listen, because every-time you say true

(sorry everyone because I only speak Spanish but I like to write in French)

Pour la plus large couverture de l'information

Lecture et sources

Voilà que je passe beaucoup de mon temps, (de simple immigré, illettré, ignare, ouvrier) à pratiquer la lecture et du coup l'écriture.

Loisir et passion

Mais bien sur que cela ressemble dans touts les aspects à un hobby, un loisir, une passion comme une autre (la pêche, la chasse, la pétanque, le ballon-pied, etc) ; sauf (oui il y a le mais) que si bien cette passion de la lecture et l'écriture différent dans beaucoup d'aspects (il est 8:44 du dimanche 22 novembre 2015, je suis très malade dans la dernière semaine je n'ai pas dormi plus de 4 heures par nuit à cause de difficultés qui me poussent à penser ; moins je dors plus je pense) , contrairement au commun des béotiens qui sauf mouvement moutonnier continuent leur vie individuelle et indifférente.

Je sais (hélas) que la plus part de personnes, évitent lire, sur un sujet du moment où sont contenu dépasse deux phrases !

Cela me fais de la peine, c'est un fait, alors je me demande comment réussir à attirer les personnes ?

De manière aimable ? Avec des cadeaux ? Sans les froisser ?

Quels sont les centres d'intérêts des gens ? Autant dire que je me tromperai si je voudrais mettre tout le monde dans le même sac ! (penserez vous?)

Faux !

L'avenir de l'humanité nous regarde touts !

Sauf les insouciants, les imbéciles et les fous bien entendu !

Je suis dans l'obligation de citer des faits, du tangible, sans quoi j'aurai l'air pédant, vaniteux, voir un plagiaire !

Oui il m'arrive de parler d'humanité, de sociologie, d'humanisme, trop au goût de certains de mes amis, comment bien de personnes, j'ai un compte FACEBOOK, à la date d'aujourd'hui avec presque 800 membres ; il y a bien sur ceux et celles qui me suppriment de leur compte, au but d'un temps, parce que je ne fais que “ parler de politique ” !!!

Histoire personnel : moi et l'internet

Mais j'insiste puis cela influence mon nombre d'inscrits dans le compte ! Devinez, ceux et celles qui (semblent m'éviter) neuf fois sur dix auraient moins de la moitié de membres, il y aura ceux et celles qu'auraient même pas un quart, donc qui est dans l'erreur sur les sujets ? J'entends déjà dire ici et là ça veut rien dire. En effet les réseaux sociaux, sont adoptés pour beaucoup de personnes comment une manière de PARAÎTRE, ce n'est pas le contenu qui compte mais simplement pouvoir dire “ j'ai un compte sur le réseau sociale ”. Oui je n'oublie pas ceux et celles qui auraient d'autres raisons tout au tant importantes que celle-ci ; moi en acceptant TARDIVEMENT m'abonner aux réseaux sociaux (plusieurs) j'avais (je dois l'avouer) la seule envie d'occuper le terrain, avec mon sujet, lequel j'aime, comment d'autres la pétanque, et que je pratique depuis bien long temps puisque déjà avant 2000 même vers 1993 l’assisté via AOL, et YAHOO, au des salons virtuel, où la culture était présente, salles de poésie, dans Yahoo Chat. Salles d'échange avec aussi bien des gens en Australie qu'au Mexique , puis tout change, arrivaient après les forums, les blog, les commentaires dans les sites de la presse, puis un fait duquel je suis relativement fier, puisque j'écris et monsieur GILLES CHENAILLE à publié mon premier texte en fin présent dans la toile :

http://gramophone.uniterre.com/29102/Je+suis+na%C3%AFf+quoi!.html

Hélas même si le commun des mortels aura de mal à le comprendre (c'est un texte en français) vis à vis des attentats, j'avais raison ! Mais pas moi seulement ! Beaucoup de personnes (d'autres niveau de culture bien plus élevés que moi, simple ouvrier, illettré, ignare vis à vis de mes contradicteurs) auraient souligné le danger, il y a bien plus de dix ans !

Jeremy Rifkin met en garde l'humanité contre les effets de la cupidité: la fin de combustibles fossiles, l'impact sur la météo, la destruction accélérée de l'environnement, puis il y a par exemple BMW qui est comment bien d'autres marques en capacité de produire des véhicules non polluants!

Les leaders politiques, donnent l'air de s’intéresser au climat mais en vérité ne tentent pas grande chose pour le changement parce que le lobby l'importe!

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 06:22

 

PRAGMATISME ET PRODUCTION

 

FORMATION ET ÉVOLUTION

 

Un sujet à discorde dans les groupes de travail reste la formation; qui n'est que la capacité des personnes à mieux s'en sortir des difficultés.

 

SÉLECTION ET DISCRIMINATION

 

De toute évidence, il faut une sorte de sésame ou passe droit pour que les gens aillent accès à la formation, déjà cela se traduit en une sorte de barrière ou obstacle qui serait ouvert à des catégories de personnes triées. Sans aller jusqu'à parler de "discrimination".

 

Ainsi les cadres doivent faire le choix entre les personnes les plus aptes à recevoir une formation au sein de l'entreprise. Lorsque le « tri » est fait en toute impartialité, nous pouvons parler d'une sélection « obligatoire » qui sera ainsi acceptée par le personnelle comment normale.

 

Lorsque la sélection est précédée de critères autres que l'impartialité, genre influences, ou observations sans fondements, (sur un groupe de personnes exerçant les mêmes fonctions, il serait très mal vu qu'une partie d'entre elles soit choisi pour recevoir des formations tout en écartant soigneusement les autres)

 

Cela relève alors d'une sorte de discrimination trop négative vis à vis des personnes : une partie saura faire face au travail au quotidien tandis que l'autre partie devra se conformer à regarder les pannes les bras croisés en attendant que d'autres personnes viennent s'occuper de solutionner les problèmes.

 

En termes de production là nous sommes devant une grossière aberration, qui se traduit par un frein majeur à la rentabilité. Le temps perdu en panne, est aussi de temps de nom production ! Qui se chiffre en milliers d'euros par heure (le temps d'atteinte des personnes, la consommation des énergies, des machines en atteinte, l'éclairage, l'arrêt des chaînes et services annexes)

 

Pour un même poste, donc, touts les personnes doivent avoir les mêmes armes, la même formation. Le contraire est une grossière erreur de gestion (je déteste le mot management lorsque je parle français, ( for vanity some people prefer accumulate another words of others langages when they speak)

 

L'ÉVOLUTION DE CARRIÈRE

 

Sans doute que l'évolution de carrière, (de revenu mais aussi d'efficience des personnes) est du point de vue dessus souligné sérieusement atteint.

 

Lorsque les personnes ont travaillé leur ancienneté doit être tenue en compte, comment un critère clé pour permettre non seul leur épanouissement personnel, mais puisque ils auraient travaillé long temps dans l'entreprise, l'investissement sur leur capacitation serait aussi rentable pour l'entreprise au but des comptes. Au lieu de leur attacher les mains tout en créant des différences artificiellement.

 

LA RENTABILITÉ

 

Pour rendre rentable une unité de production, les besoins sont de deux types, des besoins lourds en forme de capital, mais aussi des besoins subtiles en forme de capital humain.

 

La cohésion des groupes humains, est une pierre angulaire de la rentabilité. Attention le développement de cercles fermés au seins des entreprises, par contre semble influencer la rentabilité.

 

De manière imperceptible par fois ; lorsque des erreurs, des cercles pour graves qu'ils soient sont commis, l'effet de meute, fini par les dissimuler au point de les rendre invisibles aux yeux des cadres financiers. Ainsi lors d'une erreur de manipulation (une erreur humain) quand il y a amitié entre la personne responsable de l'erreur et les personnes proches d'un ou plusieurs services support, même si la panne engendre des heures d'arrêt, et même si celle-ci coûte plusieurs milliers d'euros.

 

Au but l'encadrement reçoit un rapport papier qui fait état d'un défaut des automatismes.

 

Certains arrêts de durée trop courte de moins de dix minutes, sont associés à des défauts nés avec l'usure, la méconnaissance du personnel de production, c'est à dire le manque de formation sur les bases élémentaires de fonctionnement des détecteurs, peuvent générer des niveau de TRS de cinq à huit pour-cent de temps en moins par équipe, (trente minutes par équipe par jours finit par se transformer en sept heures et demi de NON PRODUCTION par semaine, se sont trente deux heures par moi, presque un salaire ! Tout cela parce qu'un détecteur à l'origine correctement installé aura était manipulé et rendu inopérant par une personne ignorant le bon fonctionnement. De toute évidence, les arrêts trop courts de par leur cumul représentent des coût de « non production » des niveau en générale peu ou pas chiffrés à leur vraie valeur économique.

 

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ

métallurgie et pédagogie (Institut Technique Industriel et Université Technologique de Péreira Colombie) avec 35 ans d'expérience dans l'industrie.

Joigny France

 

Curriculum vitae (actualisée au 11/04/2003)

 

http://nestor.ramirez.monsite-orange.fr/page1/index.html

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:05

La mondialisation

La mondialisation est négative à cause du manque de transparence des banques, à cause des paradis fiscaux. À cause des grands monopoles ; cette ensemble des défauts rendent la mondialisation un phénomène navrant car elle apporte entre autres 35 millions de mort par année, elle faussé la règle fondamentale indispensable aux échanges équitables, sous forme de "transparence et liberté, entre l'offre et la demande". Seul une minorité devenu par spécialisation des sangsues de la finance en sont bénéficiaires (Charles Darwin, Adam Smith, Frederick W. Taylor)
 
Espoir et menaces

Vu les défauts de la mondialisation, Vu la mise en garde de Platon (déjà quatre siècles a.n.e.) lorsqu'il invoque Socrate, (je cite)

..." Il conviendrait donc, ô Glaucon, de faire une obligation légale de cette science, et de persuader à ceux qui sont destinés à occuper les premières places dans l’État de s'adonner à la science du calcul, et de l'étudier non pas à la mode du vulgaire, mais pour s'élever par l'effort de l’intelligence pure jusqu'à la contemplation de la pure essence des nombres ; non dans la vue intéressée des achats et des ventes, comme font les marchands et les négociants, mais pour les applications de la guerre et pour rendre plus facile l'élan de l'âme se dégageant du brouillard des choses périssables et montant à la vérité et à l'être"…

Pour dire que de nous jours le conflit d'intérêts est la règle dans les affaires des nations, qui d'ailleurs n'ont en vérité aucune emprise sur ces marchés à mouvement vertigineux du numérique. Le mouvement financier virtuelle (même plus du papier) de la spéculation représente plus de huit fois le prix global du tangible au monde, (John Christensen, Miret Saky, Étienne Chouard, Édouard Tétreau)

Régulation

S'il n'y pas de régulation des banques c'est justement parce qu'elle sont intangibles, des fantômes, mais les résultats d'une année de trois premières banques d'affaires couvre sans difficulté lé déficit d'une année de la France. Encore il y a pas la volonté politique de réguler leur fonctionnement par la raisons souligné ci-dessus "le conflit d'intérêts" la collusion, la connivence entre les leaders politiques et les banques.

Gouvernance Mondiale

La gouvernance mondiale existe déjà, sous forme de FMI et OMC,  ONU ; mais comment le souligne de manière brillante Joseph E. Stiglitz, il y une fois de plus le conflit d'intérêts, la connivence, qui pollue leur bon fonctionnement.

Il est navrant d'observer beaucoup de mots, pour faire croire à la démocratie, mais au but, après des campagnes et prosélytisme ; rien pour faire honneur à la définition étymologique de démocratie.

Internationalisme

Au lieu de promouvoir les valeurs de la déclaration internationale des droits de l'homme et du citoyen, le lobby exclus, stigmatise, et tue les plus faibles. Au lieu de promouvoir la justice sociale, l'harmonie entre les peuples, le lobby d'une infime minorité, favorise la guerre et les génocides. C'est le bilan de la mondialisation qui favorise la rentabilité des sangsues de la finance en détriment des intérêts de ceux qui créent la valeur ajouté, des femmes, des enfants, payés dans certains pays à moins de 2 dollars par jour quand ils ne sont pas des esclaves.

 

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ

Joigny mardi 14 octobre 2014

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 06:22
Modernisation de la fonction publique

 

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ dit "gramophone"

Arnac La Poste samedi 11 octobre 2014

 

Introduction et remerciements

 

Une nation qu’elle soit grande ou petite nécessite des services publiques à plusieurs titres. L’éducation, la santé, la sécurité des biens et des personnes, l’action judiciaire, le traitement de l’eau, la fourniture d’électricité, de gaz, la téléphonie et bien d’autres activités, qui concernent notre quotidien comment l’identité, l’état civil.

 

Dans un monde en évolution vertigineuse, force et de constater que les mœurs, les lois, notre manière de concevoir le monde ; est beaucoup plus en retards vis à vis des besoins d’adaptation que l’on puisse le croire.

 

Nous pouvons même parler de fierté, de nos services de santé publique, car il est sur que l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, exhibé en exemple pour le monde notre système de santé, mais hélas de cela il y presque vingt ans en arrière.

 

Quant aux résultats comparatifs des étudiants, en vingt ans la France aura aussi perdu quinze ou vingt places. Une piste déjà, le traitement de l’eau à la ville de Paris, est resté une fonction publique, d’où le prix de l’eau, une des moins chers toutes les villes comparées en France.

 

J’ai une admiration sans pair pour mon professeur de sciences sociales de l’Institut Technique Industriel de Cartago en Colombie, Professeur Julio Cesar Aguirre, admiration partagé avec mon professeur d’Épistémologie de l’Université Technologique et Pédagogique de Pereira, admiration non moindre de ma très chère professeur CONSUELO ma prof de psychologie, ou encore du " loco  Carlos de Santuario " mon très cher professeur d’arts plastiques. Qui avec l’ensemble de professeurs d’éducation primaire, secondaire et universitaire à la liste trop longue, m’auraient appris une manière particulière de voir le monde.

 

 

 

Indice

 

L’histoire de la fonction publique

La fonction publique

L’éducation et la culture

La sécurité des biens et des personnes

Services et profit

La croissance et l’emploi

La loi de l’offre et la demande

Le prix et la valeur

L’état et la patate chaude.

L’environnement

 

 

1° L’histoire de la fonction publique

 

Nous pourrions aller très loin dans le passé pour observer, les différentes formes de gestion, des besoins communaux ; en fait la réalité de la fonction publique, est liée aux besoins des populations, qui grandissent, une agglomération déjà avec trois cents familles, exige une gestion ordonnée de certains tâches, d’une banalité tel que, le citoyen type, arrive même à oublier qu’il est dépendant des services publiques : l’électricité, l’eau, la collecte des déchets, le traitement des eaux usées ; des activités indispensables pour la vie, tout à coup, nous semble quelque chose donc nous n’avons pas à nous occuper. Sauf qu’il faut un travail méthodique, coordonné pour garantir les services publiques, et cela quelques soient les circonstances.

 

Des travaux d’anthropologie et archéologie nous montrent que la ville de Carthage, (ville disparu déjà) disposé d’un excellent système d’égouts, d’autres études montrent que dans certains villes de l’antiquité il y avait de l’eau potable, dans les maisons, voilà une partie du patrimoine de l’humanité. Où les besoin du quotidien, sont prise en charge par des structures, PAS TOUJOURS RENTABLES.

 

2° La fonction publique

 

La taille d’une agglomération détermine la proportion des besoins en moyens techniques et personnes, arrive en suite la nécessaire fragmentation de la géographie, pour des raisons diverses (hors sujet) Le nombre d’habitants étant toujours un élément clé de cette fragmentation, pour déterminer les besoins. Naisse ainsi le besoin de différentier la fonction publique au plus près du citoyen (fonction publique territoriale) et une nécessaire fonction plus distante, qui doit gérer en principe des questions plus complexes et pas nécessairement les besoins quotidiens, c’est la fonction publique d’état. Il faut avouer qu’il est difficile par fois déterminer le périmètre de chaque fonction, par exemple qui doit gérer l’éducation ? Qui doit s’occuper de la modernisation des besoins en énergie électrique ? Qui doit s’occuper de l’indemnisation des gens sans ressources ?

 

3° L’éducation et la culture

 

La culture reste difficile à définir, car la culture est aussi l’art, hélas l’art dans sont ensemble, couvre des activités très haut placés das la pyramide de MASLOW, chose qui va à l’encontre de la volonté non moins louable de certains personnes bienveillantes, mais que vue de cette angle, indispensable de la psychologie, implique le besoin d’une ensemble de prérequis, de conditions pour qu’elle puisse être d’abord enseignée, puis en suite développée par tout et chacun, la culture est intégrée au comportement dans une proportion difficile de mesurer, qui dépend de facteurs du milieu socioprofessionnel déjà des parents. La culture dans sont ensemble fini par être différente (sauf certains exceptions comment pour toute règle) en fonction du niveau sociale du citoyen. Élever le niveau de culture est sans doute diminuer le niveau d’échec scolaire, diminuer le décrochage ! Au but élever la culture (une caricature ?) est synonyme de diminution des prisons.

 

Un citoyen est utile à la nation en fonction de son degré de formation, d’autant plus qu’il va s’épanouir beaucoup mieux, réussir sa vie privée et professionnelle en proportion exponentielle, à sont niveau d’études. Bien qu’il ait des exceptions. L’éducation n’est pas une industrie qui soit rentable à très court terme ; car l’état investi dans l’éducation des enfants, des adolescents, des universitaires, pendant, (en fonction du décrochage, des ressources des parents, etc.) pendant quinze ans (pour la plus part des gens de classes modestes, qui vont jusqu’au CAP) pour presque vingt ans (pour les jeunes qui vont jusqu’au bac) pour trente ans (pour les enfants des classes aises qui font l’université)

 

L’investissement pour un élève de classe primaire est moins de la moitié que l’investissement pour un élève d’université ! Les statistiques montrent qu’il y a un procès ou filtre, les meilleurs (ceux que sont poussés par les parents, ceux qui sont plus contrôlés par les parents) vont encore plus loin, l’état investi beaucoup plus.

 

Au but, il y a des différences substantielles, car le citoyen aura une rémunération fort différente ! Mais " en théorie ", participerait d’avantage à la formation du PIB de la nation. Raison pour laquelle les nations doivent donner priorité aux programmes de recherche scientifique, là où, doit se trouver la base du développement, du progrès, vis à vis des autres nations. Là où l’état étant en pointe des techniques et technologies vienne récupérer sont investissement ; sous forme de citoyens épanouis, des citoyens heureux, mais aussi sous forme de moins de délits, de moins de conflits sociaux, (c’est à dire moins de besoins de police, moins de besoins de prisons, moins de besoins de tribunaux) l’inverse est d’ailleurs une réalité, un signe, un indice, une sorte de thermomètre des bonnes ou mauvaises conditions d’une nation.

 

4° La sécurité des biens et des personnes

 

Lorsque j’habite dans un endroit fort reculé des grandes agglomérations, il m’arrive de me soucier beaucoup moins de savoir si j’ai bien fermé ma porte ou ma fenêtre avant d’aller dormir. Lorsque je me promène dans un sentier voir une ruelle d’un petit village des Pyrénées ou du Jura, je prendre presque aucun risque de me faire voler mes documents d’identité dans ma sacoche. Lorsque j’habite dans une ville comment Marseille, Lyon, Lille ou Paris, puis d’avantage dans certains quartier, alors je prends beaucoup plus de risques.

 

Nous savons que plus une ville est grande, moins les gens se connaissent, moins les gens se connaissent, plus nous allons trouver qui voudra en profiter des plus vulnérables, le manque d’éducation, le manque de culture, rends l’être humain vulnérable, il y a plus de propension à perdre sont emploi, lorsque vous manqué d’un CAP, que lorsque vous avait le niveau d’ingénieur en informatique. Alors là, quand il manque de quoi manger et qu’il n’y pas de travail, pour des raisons (hors de sujet) diverses, arrive la tentation, d’aller prendre ce qui ne nous appartient pas ! c’est là, qui naisse la délinquance, la violence, les besoins de police, de gendarmerie, des avocats, des juges, et des prisons.

 

Bien entendu que c’est une vision romantique, une vision puérile, une vision naïve de la société, sauf que si je vais faire une enquête parmi les gens d’une prison, et que je demande jusqu’à quel année ils ont arrivé dans l’éducation nationale, neuf sur dis dirons qu’il sont juste était au collège, encore que certains le dirons pour ne pas avouer qu’ils ont jamais mise les pieds au-delà de l’école primaire.

 

Les prisons sont de nous jours les véritables centres de formation de milliers de citoyens, c’est le niveau équivalent de l’université pour les plus favorisés, le niveau bac est obtenu de nous jours dans la rue, à côté de gens sans scrupules dédiés à tout type d’activité illicite.

 

La sécurité de la population, est une nécessité, d’ailleurs, l’emploi est une nécessité, hélas il faut aborder d’autres sujets, pour expliquer l’accroissement exponentiel de la délinquance, Il faut aller voir monsieur John Christensen, spécialiste de l’industrie financier, aller connaître, pour quoi pas ? l’opinion de Joseph E. Stiglitz, sur le modèle capitaliste, pour trouver " LES VÉRITABLES RAISONS " du développement accéléré de la misère, misère économique certes, mais misère intellectuel au but.

 

5° Service et profit

 

Une erreur monumentale serait de chercher à rendre rentable, du point de vue de la production financière, les services de police ou de gendarmerie, S’il faut augmenter le nombre d’agents en uniforme dans une ville, dans une prison, il est absurde aller chercher une forme de rentabilité dans un délai de quelques heures, ou de quelques jours comment il est fait quand les " COMMERÇANTS EN BOURSE " investissement 20 ou 30 millions, dans un lot de pétrole ou de sucre, qu’il vont vendre quelques heures plus tard pour 22 ou 34 milliards.

 

La notion de service, depuis sa définition sociale et étymologique implique une action, sans qu’elle soit nécessairement lucrative en faveur d’autrui, ou d’un groupe de personnes. Hors quand un " commerçants en bourse " hachette à neuve heures de matin pour 15 millions d’un produit " X " qu’il compte déjà a l’avance vendre trois heures plus tard pour 16 millions. En premier lieu, la seule notion de service ici est celle de augmenter le capital de celui ou de ceux qu’il représente, tout en spéculant, c’est à dire que le consommateur final du produit " X " fini par payer 1 million plus cher. Il faut admettre que ce procès de commerce mondiale existe belle et bien et que nombreuses personnes le critiquent depuis l’intérieur, L’ensemble de livres de Joseph E. Stiglitz, le travail de Miret Zaky, Etienne Chouard, Edouard Tétreau, Pierre Péan, Antoine Peillon ou encore Thomas Piketty, dans une liste non exhaustive, nous enseignent avec chiffres à l’appui, avec graphiques, avec luxe de clarté, combien devienne nuisible, dommageable pour l’équilibre et l’harmonie sociale la manière comment fonctionne l’industrie financière.

 

6° La croissance et l’emploi

 

De continuer à produire alors que moins de 3 % des gens récupèrent plus de ¾ du fruit du travail. Continuer à augmenter la capacité de production, sans augmenter la capacité de consommation, est une erreur monumentale, une erreur possible par cause de la cupidité, mais aussi par cause de la collusion, de la connivence entre la plus part de ceux qui se disent représentas des intérêts de la communauté avec les représentants des sangsues de la finance.

 

Pendant que 1000 emplois sont supprimés en France, ce sont mille foyers fiscaux qui perdent le pouvoir d’achat, donc une perte aussi pour l’état que tout le monde le sais récupère 49 % des recettes de la TVA, et 25 % des recettes d’impôt sur le revenu. Quand même, les emplois crées ailleurs, c’est bien! Oui sauf qu’ils n’aurons que 10 % du pouvoir d’achat, quand c’est pas moins, car en Inde, même des enfants vivent avec moins de 1,4 euros par jour.

 

7° Loi de l’offre et la demande

 

Il y a une fâcheuse tendance à oublier dans cette idée, l’élément à mon sens, primordiale, c’est-à-dire la marchandise ou produit en question, oui l’on parle d’offrir ou de demander, mais quoi ? C’est une marchandise ou un service.

 

Bien que les services aillaient une place pour ainsi dire équivalente aux produits ou marchandises, j’avoue que pour des raisons pédagogiques, nous allons parler du produit de la manière la plus simple possible.

 

Comparons deux foyers ; un dispose de trois télévisons, et trois ordinateurs, l’autre ne dispose pas de ce genre de besoins. Mais les deux foyer auraient un revenu similaire. Sur cinq années, pour ne pas alourdir les coûts, un des foyers aurait à débourser les prix de trois télévisions à 500€ et de trois ordinateurs à 500€ la somme culmine à 3000€, si le salaire des deux foyer est de 1500€ et que l’achat aurait eut lieu dans la même année ?

 

Un foyer standard moderne, arrive à dépenser de nous jours dans des domaines, que si bien semblent " nécessaires " ne sont pas vraisemblablement indispensables, plus qu’un foyer " à la campagne "  qui s’en passera de l’Internet, de la téléphonie mobile, et sans doute de la télévision à écran plat. Cette différence sans compter le prix des équipements restera variable, sans doute compensée par d’autres activités (le foyer en ville, aura des loisir de ville, cinéma, location de films, etc, tandis que le loisir à la campagne se traduit en coût différents, mais des coûts tout de même, des engrais, des semis, des accessoires de pêche, de chasse, qui peuvent à un moment donné équilibrer les loisir de ville, saut que le produit du jardin se transforme en consommation, qui doit au but se soustraire aux achats en grande surface. (légumes, le fruit de la pêche et de la chasse) Raison pour laquelle le foyer " en ville " fini par avoir des coûts de vie plus élevés, de 10 % à 20 %, lorsque l’on ajoute le coût de l’Internet, la redevance TV, dans une liste que sans doute se traduit en confort qu’il faut payer. Sans ajouter le coût de certains " à côté " : le prix des équipements nécessaires comment c’est les appareils de téléphonie mobile, les écrans plat, les ordinateurs.

 

8 ° Le prix et la valeur

 

La valeur marchande et la valeur d’usage aura occupé déjà depuis des siècles, nombre de personnes ( Ricardo, Smith, Marx, Quesney, Greslin...) Au fait la comparaison de deux foyer, est une sorte d’excuses pour signifier que sans doute pour un foyer un écran TV signifie 500€ tandis pour autre foyer le même écran (puisqu’ils n’expérimentent pas le " besoin ") veut 0€, pour le premier foyer un téléphone " smartphone " (nous le voyons dans les mains de gens modestes) signifie 500€, tandis que pour un foyer récalcitrante vis à vis de la modernité la valeur du " téléphone tactile " est 0€.

 

Ainsi nous pouvons constater qu’il y a la valeur marchande, et la valeur d’usage. Sans le moindre doute, c’est la valeur marchande qu’interfère en partie dans les foyers modestes, lorsque le consumérisme affecte presque de manière maladive les gens. Il est très important souligner que pour un foyer du premier décile l’achat d’un écran plat équivaut à 60 % du revenu mensuel, tandis que l’achat pour un foyer du neuvième décile le même achat équivaut à 15 %.

 

Sur une année (dans le cas de dix fois sans frais) la différence est de 5 % pour le décile de 10 mille euros contre 1,25 % pour le décile de 40 mille euros. D’autant plus que les foyers le plus haut dans la pyramide de MASLOW, donc j’en connais des personnes, leur niveau de connaissances sur le consumérisme leur aide à s’échapper d’une sorte de maladie du maniaque-compulsive, à de tels nivaux que vous ne pouvez pas leur envoyer des messages avec vidéo ou image car leur téléphone ne les reçoit pas, ou encore vous verrais d’autres choses dans leur salons, des belles toiles, des bibliothèques, et très discrets des écrans de télévision, même à tube cathodique encore. Alors que dans des appartements à loyer modéré vous trouvez le dernier cri en télévision plate et 3D.

 

Il y a parmi nous éminents politiques ceux qu’auraient occupé les banc de l’ENA ? De HEC ? Etc., donc ces messieurs-là auraient lu Jean Bodin, Thomas Malthus, Adams Smith, et pour quoi pas John Stuart Mill, allée poussons plus loin Jean Jacques Rousseau, puisque nous sommes là, allée Karl Marx et Frédéric Engels, et oui. Il faut avoir lu un certains nombre de travaux pour comprendre que la loi de l’offre et la demande, déterminent le prix, et bien d’autres choses parfois imposés par la publicité à travers les médias, des " besoins artificiels " (Noan Chomsky) !

 

Surtout si nous pensons à Keynes, et sont excellente action de 1944 à côté de White, le GATT, vous savez ? Alors vous voyez, (un immigré, illettré, sans jamais avoir eu la chance d’occuper les bancs de l’école de Charlemagne) Oui la délocalisation, crée des usines, low-cost pour produire encore moins cher, mais nous génies de la finance, dans leur faim de profit, oublient qu’en supprimant l’emploi dans certains pays au pouvoir d’achat non négligeable, et en créant de l’emploi "DE FORCE " sans le même niveau de pouvoir d’achat, c’est comment tuer la poule aux œufs d’or.

 

9° Les état et la patate chaude

 

Le pouvoir est transféré des état vers la nébuleuse des finances, les sangsues, sont une sorte des enfants mal élevés qui cassent les vitres de fenêtres des gens en jouant, (crises de 2008) puis les états sont des gens naïfs qui vont leur rendre le ballon, avec un gros sourire, mais en plus en leur donnant de l’argent pour qu’ils achètent plus de ballons ! (pour sortir de la crise la FED aura prêté pendant des mois à taux zéro chaque moi 80 milliards de dollars, la BCE n’a pas été en reste ! Remplacer les vitres des fenêtres coûte aux bas mots quelques 15 mille milliards de dollars en USA, combien ailleurs ?

 

En prime le des-emploi aura grimpé à 12 ou 15 % par exemple en France, alors que l’équilibre de la protection sociale supporterait difficilement un taux de chômage de 6 % qui est responsable ? Qui doit payer ?

 

10° L’environnement

 

L’évolution, le progrès sont à l’origine de profonds changements dans le comportement, à mesure que les sociétés se modernisent, augmentent leurs besoins, en ressources naturelles ; une transformation radicale de la manière de vivre composée d’une augmentation de la consommation d’énergie électrique, augmentation des besoins en communication, téléphonie mobile, Internet et bien plus.

 

Les grandes agglomérations ont besoin en proportion à leur taille des volumes d’eau potable, d’énergie électrique, de traitement des déchets et des eaux usés, au point que le système et sa cupidité à trouvé encore dans ces besoins une possibilité de s’enrichir sans efforts, l’eau ainsi est devenu dans nombreuses villes au monde une industriel rentable, au même titre que la téléphonie, la télévision, puis voilà que l’éducation et la santé deviennent des sources potentielles et déjà sources réelles de florissantes industries.

 

L’environnement pourrait être une source de nombreux emploi, tout en réduisant la consommation de gaz (chauffage où s’opère un lucratifs marché d’importation, voir la balance économique) pour cela s’avère nécessaire une politique fiscale agressive pour pousser les propriétaires d’habitats et les futurs propriétaires à consommer du matériel destiné à l’isolation thermique.

 

La production et distribution d’énergie électrique, est un service publique, hélas la cupidité et l’absurdité poussent le pays à la privatisation (au sein des institutions de la CE, se trouvent des gens sans validation par le suffrage universel, anciens des grandes banques d’affaires) alors l’injonction est donné à la France de privatiser ! Le prix du kilowatt heure, sera augmenté chaque année, pour favoriser les investisseurs en détriment des consommateurs. Le procès de transition vers des énergies moins polluantes, les dites énergies vertes, est loin d’être une priorité lorsqu’il s’agit de parler de profit à très court terme.

 

Reste à souligner qu’il est urgent une éducation du citoyen pour aller vers une inversion de l’évolution de la consommation d’énergie, des habitudes doivent être adoptés, des équipements doivent être plutôt étains que laissés en veille. Il est difficile tenter d’arrêter les centrales nucléaires, avec les niveau de consommation type d’une population en évolution constate où les besoins augmentent aussi.

 

Ce chauffer au bois générée bien plus de CO2 que se chauffer au gaz de ville. Mais le gaz de ville, implique d’autres risques et d’autres coûts qui seraient pas comparables, le bilan carbone au but me semble fort bien illisible à premier abord pour le consommateur surtout lorsqu’il est possible de se chauffer via le courant électrique.

 

Je vous prie de bien vouloir apporter vos commentaires et remarques, qui seraient d'un grand apport dans l'amélioration de mon opinion.

 

 

 

 

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 05:32
Des paroles et des actes

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ

Joigny dimanche 12 octobre 2014

 

Il y a un groupe politique, en toute apparence, normal, donc en "apparence" respectable. En apparence digne de crédit. Qui réussi à capter un maximum de votes, et que par voie de conséquence, il faut bien admettre progresse à chaque élection.

Extrait d'une "exigence"



..."La lutte contre la délinquance implique la mise en place d’une politique courageuse et le Front National de Meurthe et Moselle exige :

Une politique de fermeté et de tolérance zéro en matière d’insécurité

L’application de peines fermes, rapides et incompressibles en matière de justice

L’arrêt de l’immigration notamment celle venue des Pays de l’Est

La construction de places de prison (il en manque 40 000)"...





Le phénomène me semble digne d'analyse. Digne de prendre le temps de comprendre les raisons d'un engouement croissant.

Il faut pour cela plus que prendre un crayon, ou un ordinateur pour écrire, tout au plus pour critiquer l'un ou l'autre des représentants du groupe en question, aller voir leur origines, leur histoire.

Il me semble très important, de mettre a nu leur fond de commerce !

Sans oublier au passage "toujours l'histoire" 

L'immigration

L'immigration n'est pas un phénomène magique, isolé, composé de la volonté des gens de partir loin de la terre qui leur a vu naître. Qui d'entre vous quitte leur lieu de naissance, lieu où vous avait grandi, lieu où vous avait connu le premier amour, lieu ou vous vous sentez si bien, qui d'entre vous part avec grand plaisir ?

Non ! Personne part de sa terre natale lorsqu'elle est pléthorique des raisons de l'aimer, personne quitte sont pays natal, lorsqu'il lui offre des belles perspectives d'avenir, personne quitte sa terre, lorsqu'elle offre des sources d’épanouissement, de réussi personnelle et professionnelle.

Il ne pas indispensable, d'avoir fait des études universitaire, il n'est même pas nécessaire d'avoir réussi au bac, pour comprendre cela ! Zut !

Prenons les pays du Maghreb, d'ailleurs avant 1958, territoire français, pour beaucoup, d'ailleurs, les pères fondateur d'un certain groupe de extrême droite, auraient tenté à plusieurs reprises des attentats contre le générale CHARLES DE GAULLE, donc nous pourrions en parler tiens !

Beaucoup des gens que certains stigmatisent par ignorance simpliste de l'histoire sont en possession d'une carte d'identité française, parce qu'ils sont soit nés en Algérie, au Maroc avant les faits de 1958, soit parce qu'ils sont issus de la deuxième, voir de la troisième générations de français de cette époque, soit parce qu'ils viennent d'autres régions des DOM-TOM, encore une fois certains citoyens sans cerveau, les considèrent des immigrés !

Bien sur que dans d'autres pays il y a des candidats à l'exile, bien sur que cela dépend d'époques bien précises, mais qu'il y a-t-il arrivé pour que des gens osent leur vie, pour quitter leur terre ?

Le directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations OIM monsieur William Lacy Swing à demandé une investigation pour le crime ou environs 500 personnes ont été noyées volontairement d'après le récit de deux survivants. En total ce sont environs 3000 êtres humains qu'auraient sacrifié leur en ce qui concerne l'année 2014. Je cite monsieur Lacy Swing

..."Ce sont des femmes, des enfants et des hommes qui n’ont que l’espoir d’une vie meilleure. Les risques qu’ils prennent reflètent leur désespoir et nous ne pouvons pas continuer à les abandonner à leur sort"…

http://www.iom.int/cms/fr/sites/iom/home/news-and-views/press-briefing-notes/pbn-2014b/pbn-listing/iom-investigates-reports-of-deli.html



Allons plus loin

Les conditions de vie dans certains pays, sauraient détériore à des nivaux tels, que les citoyens sont près à risquer leur vie ! Alors je crois plus que nécessaire indispensable d'analyser à niveau internationale, les causes de l'exode, dans le but ultime de réduire au maximum, l'immigration. Car toute mesure dans les pays d'accueil forcé, me semble bien trop faible. Les États Unis ont une expérience connue, j'invite volontiers touts ceux et celles qui se croiraient si intelligents, si raisonnables, si citoyens, à méditer juste un tout petit instant sur tant des gens disparus, morts, des êtres humains comment vous et moi ! :

https://www.youtube.com/watch?v=BDa37XF-V6k

l’éducation

Je doute que des gens dans d'autres pays ayant eut l’opportunité de recevoir des niveaux dignes d'éducation, pour quoi pas universitaire, auraient eut besoin un jour de risquer leur vie à la recherche d'une vie meilleur. Il ne pas indispensable, d'avoir fait des études universitaire, il n'est même pas nécessaire d'avoir réussi au bac, pour comprendre cela ! Zut !

Les droits élémentaires des citoyens

La déclaration universelle des droits de l'homme et des Femmes, mérite plus qu'être un document classé dans un musé, il faudra chercher à comprendre pour quoi la misère se développe même dans Paris. Car il y même des fonctionnaires sans un toit, qui doivent dormir dans leur voiture, ou dans des terrain de camping. Il ne pas indispensable, d'avoir fait des études universitaire, il n'est même pas nécessaire d'avoir réussi au bac, pour comprendre cela ! Zut ! Avant d'aller voter pour des opportunistes, semblables à certains personnalités néo-libérales de droite comment de gauche, allons lire la déclaration internationale des droits de l'homme et du citoyen, avant de voter pour des populistes, allons lire un peu l'histoire, d'où viennent ces gens là :

http://gramophone.over-blog.com/article-origines-et-histoire-du-front-national-123108590.html



Le vote

Le vote est un acte d'une trop grande importance, pour ce permettre d'autoriser des gens racistes à gouverner, des gens qui abusent de la naïveté et de l'ignorance pour arriver à des postes qu'ils ne méritent pas !

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 04:59
Fausse route

 

Le syndicalisme, les politiques, l’opinion publique semble faire fausse route.

 

J’observe le comportement des médias, a travers lesquels ce sont les journalistes qui s’expriment, mais j’observe aussi et surtout, le discours des leaders syndicaux, autant que le discours des gens lambda parmi l’environnement proche.

 

Je crains sincèrement ne pas être compris, bien qu’il y déjà des années, que je suis critiqué pour rabâcher cette sorte de rengaine. Une sorte de signale d’alarme, un cris au secours en faveur de l’avenir et surtout de l’harmonie sociale.

 

Le syndicalisme

 

Le rôle premier des syndicats étant celui de défendre l’emploi, dans un univers mondialisé, il est hors de question, que les conflits, puissent être traités, au cas par cas !

 

J’ai de la peine à l’admettre, mais le syndicalisme, semble donc être cloisonné de telle sorte que chaque entreprise lutte pour ses intérêts de manière isolée ou presque. Mais les sphères de la banque d’affaires, quant à elles, luttent main dans la main, à travers de lobby au près des parlements.

 

Tandis que le syndicalisme, arrive à l’extrême d’inclure dans les statuts, l’interdiction de parler politique. Pendant que de l’autre côté, les entreprises tentent par touts les moyens de se serrer les coudes en faveur du néo-libéralisme. Nos syndicats restent sourds ou manquent de solidarité, lorsque des travailleurs hors frontière par exemple luttent pour des revendications toujours proches.

 

Les leaders politiques

 

La politique mise en place, reste en adaptation stricte aux intérêts de l’industrie financière, qui par lobby incruste dans les directives européennes et à la taille de la terre, des mesures qui seraient les plus favorables à leur enrichissement.

 

Le citoyen lambda

 

Si les leaders politiques et syndicaux, semblent se tromper, en tout cas, dans la pratique, se tiennent, ainsi soit de manière consciente ou inconsciente en faveur des intérêts de la finance, les médias, faisant écho de ce comportement, je constate simplement que le citoyen lambda, logiquement, dans sont esprit type du loup, c’est-à-dire grégaire, très cloisonné même de manière sournoise, se trouve sociologiquement écervelé. Non pas pour manque d’intelligence ! J’ai constaté des centaines de fois, des travailleurs tenir des longs discours, très cohérents sur des sujets comment le football.

 

L’industrie financière

 

L’ennemi de la société, reste encore et de loin, le volume monumentale qui est enlevé par fraude par des techniques très affûtes, au circuit où la valeur ajouté, est simplement confisquée. La vérité reste celle où les entreprises se font concurrence, baissent leur prix, prenant touts les risques, tentent de réduire les acquis syndicaux ! De manière absurde, pour tenter de concurrencer le coût de productions des pays du tiers monde où un salarié touche moins de 20€ par moi.

 

Nous leaders syndicaux et politiques, semblent obstinés dans cette course IMPOSSIBLE à la concurrence ! Hors tout ce qu’il est constaté, est une explosion exponentielle du des-emploi. La désertification des industries dans les pays antan comment la France ; où des entreprises publiques une fois privatisées deviennent rentables ! Pendant que tout le monde continue à se tromper bien sur et se battre pour sont nombril.

 

Le combat doit être intelligent !

 

Les syndicats doivent créer des coopératives, a travers desquelles, il faut développer le micro-crédit, le commerce de proximité, concurrençant les banques dans le crédit, les assurances, voilà une lutte à armes égales! Voilà que le syndicalisme doit changer ! Imposer les coopératives ! Sans un seul coup de fusil, sans aucune gréve, sans un seul mort, il faut se battre avec leurs armes ! l’argent.

 

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ dit GRAMOPHONE (ouvrier, immigré, illettré, et syndiqué FO métaux du Yonne)

Joigny mardi 17 juin 2014

 

 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 05:20

À : Wallerand de Saint-Just

 

De : Un ouvrier syndical pro humanisme et altruisme.

 

Objet : Idéologie et histoire

 

HISTOIRE ET ORINES DU FRONT NATIONAL

 

Pour un avocat ? Je trouve hypocrite tenter d’exhiber Gilbert Collard en vitrine de votre groupe reste une excellente rousse, mais si bien votre entourloupe réussi à satisfaire des ânes, elle ne me trompe pas !

 

L’histoire est là, manipuler l’opinion lorsque celle ci, manque du cerveau est possible, mais par aux gens qu’auraient de la mémoire. Car la France est une république, et l’un des plus grand hommes en France dans le dernier siècle est le générale CHARLES DE GAULLE, hors le FN dans sont histoire se fonde sur la volonté des gens tel que BASTIEN-THIRY ou encore TOCNAYE.

 

Les républicains monsieur Saint-Just, auraient voulu la décolonisation du Maghreb, dans un procès en face avec l’histoire, nulle doute monsieur Saint-Just que ce sont des idées, qui différent de la pensée de TIXIER-VIGNANCOUR, membre du gouvernement de Vichy en 1941 d’ailleurs.

 

Nous ne pouvons pas dissocier Jean-Marie Le Pen de certains faits, et moins encore de ses affinités idéologiques contraires à l’altruisme, l’humanisme, convictions contraires à la politique du générale De Gaulle, bien sur au sujet de l’Algérie par exemple.

 

Définitivement les avocats, puisque monsieur Le Pen à une licence de droit !

 

Comment oublier une condamnation de 1968 au grief d’apologie de crime de guerre et complicité, ça fait mal pour un avocat ? Se faire condamner !!! (Société d’études et de relations publiques SERP) ; mais une telle condamnation ne pouvait pas être qu’une parmi une logue liste, donc le mobile reste le même ou très proche !

 

Tenter de peindre le loup en mouton monsieur Wallerand de Saint-Just ? Quelle hypocrisie, mais rien d’étonnant puisque vous avait aussi une licence de droit ! Définitivement les avocats !!!!

 

Avec mes sincères remerciements aux camarades, qui au quotidien font le travail de fourmis, notre délégué syndical, qui va se reconnaître, alors qu'il mène les négociations NAO, sans oublier les apports, en matière d'histoire de mon très cher ami Franck Moreau, sans qui je ne connaître beaucoup des détails clés sur l'histoire de la France.

 


Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ dit "gramophone"
(ouvrier, immigré, illettré et syndicale)
Joigny mercredi 26 mars 2014

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 08:58

 MON IDÉE PERSONNELLE DE LA BEAUTÉ

 Par Nestor Elias Ramirez Jimenez dit "gramophone"
Joigny dimanche 1 décembre 2013
 

La notion "très personnelle " de la beauté, est la conséquence du formatage de notre conscience, sur ce qu'est fini par être admis par chaqu'un comment étant beau. C'est en vérité le formatage de notre conscience, qui nous impose presque la totalité de nos réponses, réactions, c'est-à-dire, l'ensemble de nos idées, de notre personnalité risque d'être pas si personnelle que cela.

 

Pour m'exposer à exprimer cela, j'ai bien entendu pris le temps de me documenter ! Dire que le corps de la femme idéal est celui que l'homme type aura dans sa tête, n'est rien d'autre que une sorte de mutation, ou conclusion par la superposition simultanée de toutes les silhouettes que l'homme aura vu à travers les médias.

 

Non pas la silhouette spécifique au goût personnel. Donc la beauté est au fait, une idée imposé dans la plus part des cas. Sauf si éventuellement nous arrivons à réussir à considérer une autre image, une autre silhouette de femme comment celle étant pour nous " exclusivement " comment belle. D'autant plus que parler de beauté, juste pour la partie apparente, (après des heures de maquillage) est une grossière erreur !

 

Une démonstration de puérilité hors paire. Puisque nous pouvons constater que la beauté, imposée, fini par être " fausse " ; parce qu'imposée. La beauté en vraie Elle n'est pas complètement visible, au contraire elle est nécessairement une addition de caractéristiques, du moment où l'on arrive à faire la part des choses ; arriver à admettre que la personne humaine, évolue, vieillie, change d'apparence, mais reste dans la mémoire, sont histoire, les moments bons et moins bons, admettre l'intégralité de l'être, implique aussi et surtout appréhender avec le temps, la somme des défauts qui grandi par des raisons fort diverses, tel que la monotonie, l'accoutumance, le passage du temps.

 

Croire que la beauté est juste l'impression à instantanée sur un beau vissage, l'impression dégagé un seul second d'une belle silhouette, est donc faire preuve d'un niveau très bas de compréhension de la complexité de la personne humaine. Je trouve que c'est manquer de discernement et que cette idée de beauté reste faible frêle, la plus éphémère manière de considérer la beauté. SOURCES http://www.mei-info.com/wp-content/uploads/revue10/ilovepdf.com_split_9.pdf http://www.escp-eap.eu/conferences/marketing/pdf_2003/fr/petre.pdf

 

A citer pour tous emprunts : COURBET, D. et FOURQUET, M.P. (2003), “ L’influence de la télévision : état des recherches ”, dans Courbet, D. et Fourquet, M.P., (dir), La Télévision et ses influences, De Boeck Université, coll. Médias Recherches-INA, pp. 9-21 AVANT PROPOS Rarement une invention, au XXè siècle, a fait l’objet d’autant de polémiques que la télévision. Outil extraordinaire de démocratisation, d’épanouissement personnel et instrument culturel bénéfique pour certains ; outil néfaste de manipulation, d’abêtissement, de destruction des liens sociaux ou arme au service de la mondialisation pour d’autres...

 

Tout le monde a une opinion sur l’influence de la télévision et c’est légitime : équipant la quasi-totalité des foyers français, chacun la regarde en moyenne près de 3h40 par jour. Elle nous est tellement familière que nous croyons bien la connaître... Toutefois, si chacun d’entre nous est certain d’avoir les capacités critiques pour se prémunir de toute influence, nous estimons en revanche que “ les autres ” sont, eux, très influençables.

 

Ces “ autres ” ce sont évidemment notre voisin, les enfants ou encore, au-delà des frontières nationales, les peuples soumis à la propagande de leurs régimes politiques. On trouve ici une illustration de l’effet de la tierce personne (Davison, 1983) qui souligne, en outre, les limites de l’introspection pour connaître l’influence de la télévision et incite à s’orienter vers des recherches plus scientifiques.

 

Plus de 50 ans après son apparition dans les foyers et au moment où on prépare sa fusion avec l’Internet, les scientifiques connaissent mieux les conséquences de cette invention pour les individus et, plus généralement, pour la société. La vocation de cet ouvrage est de dresser un état de la question à travers un bilan des récentes recherches et d’esquisser de nouvelles pistes d’études. Devant une telle ambition, seuls les regards croisés de spécialistes issus de disciplines aussi différentes que les sciences humaines et sociales, la science politique, l’économie, le marketing, les sciences de la communication ou la philosophie peuvent prétendre à relever un tel défi.

 

Ce livre regroupe donc, pour la première fois en langue française, les contributions de dix-sept chercheurs, tous reconnus dans leur discipline, qui se penchent sur la question de l’influence de la télévision. Didier Courbet et Marie-Pierre Fourquet 1 INTRODUCTION GENERALE LES INFLUENCES DE LA TELEVISION : ETAT DES RECHERCHES ET PRESENTATION DE L’OUVRAGE Didier Courbet Marie-Pierre Fourquet Aborder un objet d’étude aussi complexe que l’influence de la télévision nécessite, avant tout, de parfaitement définir ces termes. Pour étudier la télévision et ses influences, il est indispensable, tout d’abord, de prendre en compte les différents éléments intervenant dans le phénomène télévisuel.

 

La télévision est en interaction réciproque avec ses contextes, les systèmes social, économique, politique et juridique dans lesquels elle est intégrée. Dès lors, parler de l’influence de la télévision, c’est se référer aux liens entre production (organisation, fonctionnement, production des contenus…) et réception, au sein de multiples systèmes. En considérant ces différents contextes, l’optique de ce livre se veut donc ouvertement pragmatique.

 

Ce cadre général étant posé, on peut proposer une définition de l’influence telle qu’elle est étudiée dans ce livre : au sein du cadre préalablement défini, l’influence de la télévision est l’ensemble des empreintes et des changements manifestes ou latents produits par la télévision sur les individus (considérés sur les plans cognitif, affectif et comportemental), sur les groupes et systèmes sociaux, sur les systèmes socio-politique et économique, sur les sociétés et les cultures. L’influence regroupe à la fois les aspects « dynamiques », comme « la réception », c’est-à-dire le processus qui se déroule au moment du contact avec des contenus télévisuels, et les aspects plus « statiques », considérés à un moment donné, comme les « effets », c’est-à-dire les résultats à court, moyen ou long termes du processus de réception.

 

La prise en compte des multiples niveaux et de différentes temporalités nécessite d’adopter une démarche pluridisciplinaire intégrant la psychologie, la psychologie sociale, l’anthropologie, la sociologie, la science politique, l’économie, le marketing, les sciences de la communication et la philosophie. Toutefois, transcendant cette pluridisciplinarité, toutes les approches de l’influence de la télévision, quelle que soit leur origine disciplinaire, ont des logiques communes.

 

Tout d’abord, elles établissent un lien, selon différentes modalités, entre des éléments propres à la production et des éléments propres à la réception. Ensuite, elles ont toutes une conception plus ou moins explicitée des relations entre les producteurs et les téléspectateurs. Enfin, dans leur grande majorité, elles tiennent compte, avec différentes optiques, de l’intentionnalité de ces deux types d’acteurs. Ainsi, chaque discipline construit ses recherches sur un canevas constitué des éléments fondamentaux qui forment la définition de la communication à partir de laquelle les sciences de la communication, sciences pluridisciplinaires et transversales, se sont développées.

 

Depuis l’apparition des premiers travaux sur l’influence de la télévision, vers 1950, trois générations de recherches se sont succédées (Fourquet, 1999). La première génération s’est directement inspirée des recherches menées sur les autres médias de masse, la presse et la radio. La question principale, simple, concernait la puissance des effets, définie essentiellement en terme de résultats à court et à long termes.

 

Construite à partir des recherches en réflexologie (Pavlov), en psychanalyse ou en sociologie critique, la théorie dominante expliquait que la télévision avait des effets immédiats et massifs sur des audiences psychologiquement passives et sur la société. Une double évolution marque la génération de recherches suivante.

 

Considérant davantage les 2 spécificités du média télévision, les questionnements sont devenus plus précis et la thèse a radicalement changé : les effets sur les individus et sur la société, à court et long termes, étaient devenus limités (exception faite des études critiques). Les études, essentiellement descriptives, ont alors cherché à connaître les facteurs psychologiques, sociologiques, les situations, les programmes… médiatisant les effets. La question était donc de savoir quand et sous quelles conditions les médias avaient ou non des effets.

 

Quatre grandes caractéristiques marquent la troisième génération de recherches qui débute au début des années quatre-vingt. Elle est marquée, tout d’abord, par une plus grande prise en compte des contextes qui englobent la télévision, rendant ainsi les analyses davantage pragmatiques. Tout en continuant à s’intéresser aux effets, c’est à dire aux résultats de l’influence, les recherches sont également devenues plus explicatives et se sont centrées sur les processus et les mécanismes qui conduisent aux résultats.

 

Le développement des études portant sur les traitements individuels des informations télévisuelles illustre bien cette deuxième caractéristique. Troisièmement, on a observé un éclatement des problématiques au sein de chaque grand courant de recherches, leur permettant ainsi de renouveler leurs questionnements.

 

Enfin, même si certains types d’approches ont préféré garder leurs spécificités épistémologiques, théoriques et méthodologiques, d’autres se sont rapprochés, jusqu'à parfois fusionner, articulant de manière originale des concepts, des optiques (idéologique et empirique) ou des méthodologies (qualitative et quantitative). C’est bien évidemment de cette dernière génération qu’il est question dans ce livre. Il va s’agir, dans ce chapitre introductif, de dresser un premier état des recherches tout en présentant la logique de progression du livre.

 

Globalement, nous partons d’un niveau individuel, c’est-à-dire des “ micro-influences ” sur les téléspectateurs, pour élargir ensuite le champ d’analyse vers les “ macro-influences ” sur des structures et des systèmes, à plus long terme. Ainsi, la première section étudie l’influence sur les téléspectateurs, tout d’abord seuls face à leur écran de télévision, puis au sein de leur foyer, au travers des usages qu’ils font de la télévision. La deuxième section s’intéresse à l’influence de la télévision sur la société, la politique, l’économique, les cultures. Au sein de chacun de ces niveaux, nous expliquons quels sont les différents courants de recherches.

 

Nous avons veillé à ce que chacun de ces courants fasse l’objet d’un chapitre spécifique au sein de l’ouvrage et soit représenté par au moins un ou deux spécialistes. Nous présentons les tendances actuelles de la recherche en explicitant leurs fondements épistémologiques, leur idéologie sous-jacente, leurs orientations théoriques et méthodologiques mais aussi leurs racines historiques. Influences individuelles et usages de la télévision Le téléspectateur face à son écran de télévision

 

Dans les recherches portant sur le récepteur face à son écran, l’influence est considérée à la fois comme un processus et comme un résultat. Elles abordent le téléspectateur comme un acteur social, politique ou économique qui traite des informations au sein de systèmes de réception socialement situés et se penchent sur deux grands types de processus qui se suivent chronologiquement.

 

En étudiant le premier processus, elles essayent d’expliquer pourquoi et comment le téléspectateur traite certaines informations télévisuelles, comment il y réagit immédiatement sur les plans cognitifs, affectifs et comportementaux ; comment et quels types de représentations il va mémoriser. En étudiant le second processus, ces recherches expliquent le rôle du premier processus dans les représentations et les jugements individuels, sociaux, politiques ou économiques, dans quelles conditions et par quels mécanismes ces derniers vont, 3 plus tard, se transformer ou non en comportement et se manifester socialement.

 

Ces études procèdent généralement en deux temps.

 

Le premier moment consiste à identifier dans les productions télévisuelles, par des méthodes sémiotiques d’analyse de contenu ou des analyses du discours des producteurs, soit des macrostructures (une émission politique, un film violent) ou microstructures signifiantes (une phrase issue d’un discours politique, un acte violent précis), soit des procédés utilisés par le producteur pour obtenir des effets sur le téléspectateur (une image subliminale, une musique publicitaire, l’apparition répétée d’une marque).

 

Cette phase nécessite souvent d’avoir accès à l’intentionnalité des producteurs. C’est au cours du deuxième moment que les études articulent logique de production et logique de réception : elles se penchent sur le processus de réception de ces structures signifiantes ou de ces procédés de production d’effet.

 

Elles cherchent à établir une théorie qui relie les deux modalités sensorielles de la télévision, vision et audition, en tenant compte de la nature linguistique et non linguistique des stimuli. Pour modéliser les traitements pendant la réception, on va notamment poser les questions suivantes : quels processus interviennent ?

 

Quelles variables les déclenchent ou agissent sur eux et selon quelles modalités ? Il existe plusieurs façons de recevoir et d’être influencé par la télévision. Lorsque le poste est allumé, le récepteur focalise plus ou moins d’attention.

 

Ainsi, ces recherches expliquent notamment dans quels cas et pourquoi la réception et les modes d’influence des contenus télévisuels sur les jugements et les comportements sont, soit très peu, soit fortement médiatisés par les pensées conscientes des téléspectateurs. Les traitements sont ainsi scindés en deux grandes catégories : les traitements automatiques (ou non conscients) et les traitements contrôlés (ou conscients) du contenu télévisuel (voir Courbet, 1999).

 

Le fait le plus marquant de la dernière décennie est le retour des théories sur les influences non conscientes ou automatiques. Evidemment, elles n’ont plus rien de commun avec les modèles du milieu du XXè siècle tels “ le conditionnement classique ”, “ la seringue hypodermique ” ou l’influence sur l’inconscient psychanalytique.

 

Les recherches actuelles expliquent les processus sériels et parallèles qui sous tendent les traitements non conscients ainsi que les liens entre ces traitements, la cognition consciente et les conduites à court et moyen termes. Ces recherches montrent, entre autres, que l’influence peut avoir lieu en dehors de toute production de signification au moment de la réception.

 

Quant aux études sur les processus contrôlés, elles trouvent leurs racines dans l’ancien paradigme du “ récepteur actif ” issu des travaux du milieu du siècle dernier de l’Ecole de Yale (Hovland, Janis et Kelley, 1953) puis de Greenwald (1968) et de Mc Guire (1972). On distingue maintenant plusieurs processus d’influence qui dépendent des niveaux de motivation et des capacités du téléspectateur à allouer de l’attention aux messages, produisant par-là significations et réponses cognitives.

 

Les théories contemporaines articulent notamment cognition, langage et comportement à court et moyen termes (voir Marchand, sous presse). Que ces modèles concernent les influences conscientes ou non conscientes, ils intègrent largement les composantes affectives. Les émotions jouent un double rôle. Elles peuvent, premièrement, intervenir directement dans le contenu des représentations mémorisées et, deuxièmement, influencer la nature, la valence affective et le niveau de complexité des traitements cognitifs.

 

Ces travaux se penchent à la fois sur le mode d’influence des messages générant des émotions positives (par exemple, en publicité) que des émotions négatives (dans les messages utilisant l’appel à la peur pour diminuer la consommation de tabac, voir Courbet, 2003). Souvent, ces théories de l’influence dépassent le stade de la réception des contenus télévisuels et expliquent comment, plusieurs jours ou semaines après l’exposition, des traces engrammées en mémoire sont récupérées pour, par exemple, former un jugement (sur un homme politique, 4 une marque, un sujet d’actualité…) ou produire un comportement (vote politique, achat…). Avec l’arrivée récente du paradigme de la cognition au sein des sciences humaines et dans les études de réception des communications, un sous-paradigme a permis une rapide avancée des connaissances : le paradigme des processus.

 

Il est constitué, d’une part, de modèles de processus, c'est-à-dire de constructions conceptuelles visant à expliquer la suite des opérations mentales par lesquelles un sujet traite des informations provenant à la fois de ces connaissances préalables, de l’écran de télévision auquel il est exposé et du contexte socio-physico-temporel de réception, afin d'émettre une réponse verbale (souvent un jugement) ou un comportement. Il est constitué, d’autre part, d'observables susceptibles de valider ces modèles. Ceux-ci pistent en temps réel et en continu les traitements de l'information : soit en objectivant des phénomènes existants : enregistrement des mouvements oculaires sur l’écran, technique des potentiels évoqués enregistrés par électroencéphalogramme, imagerie cérébrale ou étude de micro-évolutions d'indices physiologiques pendant la réception ; mesure des temps de réponse pour étudier les traces mnésiques suite à des expositions télévisuelles ; soit en suscitant des variables manifestes : en provoquant par exemple des verbalisations concomitantes à la réception (e.g. pistage des réponses cognitives qui seront analysées par des logiciels de dernière génération1).

 

Sur le plan épistémologique, ces recherches visent à trouver au sein de la complexité apparente des phénomènes de réception, des régularités qui sont étudiées en réduisant au minimum la subjectivité de l’observateur. Leur objectif est ainsi d'établir des réseaux de causalité reliant d’un coté des structures signifiantes et procédés de production des effets et, de l’autre coté, des variables représentationnelles, attitudinales ou comportementales. En plus de l’utilisation classique du langage verbal, le langage mathématique permet d’enregistrer chacune des variables et de mesurer les liens entre elles.

 

Pour vérifier les validités, on teste un événement (les réactions d’un groupe d’enfants face à une scène violente), bien circonscrit dans le temps et l’espace, selon des méthodologies expérimentales ou quantitatives. Les récents logiciels d’analyses multivariées permettent aujourd’hui de considérer, au sein d’un même modèle, un très grand nombre de variables. Suivant le principe de réfutabilité établi par l’épistémologue Karl Popper, cette démarche concrète et locale fournit les procédures méthodologiques qui permettraient à d’autres chercheurs de rejeter le modèle construit. En partant de ces résultats locaux, c’est un mouvement d’induction qui permet ensuite de construire des théories plus générales.

 

Didier Courbet étudie les influences non conscientes de la publicité. Tout en précisant les implications pour les théories de la communication, il démonte les différents mécanismes d’influence automatique et explique comment la publicité agit sans même que le téléspectateur en soit conscient. Ahmed Channouf, dans un optique micropsychologique, dresse un état des récentes recherches expérimentales effectuées sur les images et les informations subliminales. Au contraire de ce que l’on a longtemps affirmé, les images subliminales ont une influence sur les jugements des téléspectateurs et même, dans certains cas, sur les comportements. Dans une analyse plus large, Jacques Araszkiewiez sort ces études du laboratoire des psychologues et les contextualise. En reliant les phénomènes subliminaux avec le dispositif télévisuel, il mène une réflexion critique sur les pratiques audiovisuelles qu’il resitue au sein du contexte économique. 1 Voir dans le chapitre de Fourquet, la méthode ECER et l’analyse des verbalisations effectuée par le logiciel Tropes. 5 S’intéressant aux émissions politiques, Marie-Pierre Fourquet se penche sur les différents processus que mettent en route les téléspectateurs de manière consciente face à un discours politique et propose une nouvelle méthode pour étudier en temps réel leurs réponses cognitives (méthode d’Etude des Cognitions En Réception).

 

Les téléspectateurs dans leur foyer et les usages de la télévision Les deux principaux courants qui s’intéressent à l’influence de la télévision sur les téléspectateurs au sein de leur contexte effectif ou « naturel » de réception, c’est-à-dire leur foyer, s’inscrivent tous les deux dans la même épistémologie herméneutique et ont notamment en commun la nature qualitative de leurs méthodologies : il s’agit des études sur les usages et gratifications et de l’ethnographie de la réception télévisuelle. Différents des méthodes expérimentales qui visent à établir des lois générales par des réseaux de causalité, ces deux courants cherchent à expliquer l’influence au sens large, en mettant en relation le phénomène de réception avec d’autres éléments qui participent à la constitution du fait communicationnel. Ces théories ont pour objectif fondamental de décrire et d’interpréter les fonctions et les significations que les téléspectateurs attribuent à leurs pratiques télévisuelles quotidiennes.

 

Elles étudient notamment les relations, parfois complexes, qu’ils établissent avec la télévision. Les méthodologies d’études qualitatives suivies dans ces deux courants reposent sur des entretiens en profondeur permettant d’accéder aux représentations des récepteurs, sur des observations de téléspectateurs au sein de leur contexte ou encore sur l’analyse de récits de vie. Les échantillons étudiés ne visent pas directement la représentativité de la population générale mais cherchent plutôt à être diversifiés. Même si chaque courant développe sa propre conception de l’articulation production-réception, ils montrent tous deux que l’influence ou la réception effectives sont souvent bien différentes de ce qui est planifié en production.

 

Ils n’ont cependant pas la même conception des téléspectateurs. Alors que ces derniers sont plutôt considérés individuellement par les usages et gratifications, les ethnographes s’intéressent davantage aux niveaux social et culturel et les considèrent en tant que publics ou communauté de publics. Au sein de ces deux traditions, les téléspectateurs sont des personnes cognitivement actives et relativement autonomes vis-à-vis de l’offre télévisuelle. Le courant usages et gratifications se penche, d’une part, sur les besoins individuels conscients ou inconscients, parfois sur les besoins sociaux des téléspectateurs et, d’autre part, sur les satisfactions que chacun cherche à obtenir en s’exposant à la télévision.

 

L’influence est alors définie dans un sens plus large en tant que conséquences que peut entraîner pour les individus, les groupes et, secondairement, la société l’existence de la télévision et de ses différents programmes. Ouvertement fonctionnalistes, les recherches distinguent, d’un coté, les fonctions manifestes ou officielles : éduquer, informer, distraire, favoriser le caractère pluraliste des opinions... (voir Courbet, 1999, p. 69-73) et, de l’autre, les fonctions latentes comme une réassurance psychologiques, une plus grande certitude d’avoir raison sur le plan politique, une “ autorisation à la paresse ”...

 

C’est en ce sens que ce courant lie, dans une approche interactionniste, d’une part, les projets officiels sous-tendant l’existence de le télévision ou les conditions de production (notamment les représentations que les producteurs ont des récepteurs) et, d’autre part, les besoins satisfaits en réception ou les représentations que les récepteurs se font des producteurs et des relations qu’ils entretiennent avec eux. Historiquement impulsées par l’école américaine de Columbia, ces recherches montrent que selon les individus, un même programme peut remplir différentes fonctions et qu’une même fonction peut être remplie par différents programmes.

 

En suivant Proulx (1998), une large part de ces études 6 reposent sur un postulat idéologique libéral selon lequel le téléspectateur, être individuel, s’exposerait à la télévision à la suite d’un choix rationnel. La société et l’offre télévisuelle globale permettraient à tous d’être potentiellement capables d’accéder à toutes les sources d’information : chacun serait relativement libre de satisfaire ses désirs à sa guise. Prônant une approche interactionniste entre réception et émission, Francis Balle place les concepts d’influence et de rôle au cœur même de la définition de l’usage de la télévision. Il propose une cartographie des usages de la télévision, et plus généralement des médias, élaborée à partir de deux critères ; l’un est lié au caractère plus ou moins déterminé des publics, l’autre, à l’identification ou non des émetteurs par les récepteurs. Leur croisement fait ainsi apparaître six types d’usages.

 

Pascal Lardellier explique l’évolution des usages qu’a produit l’apparition de la télécommande et comment cette pratique médiatique récente qu’est le zapping a modifié, d’abord les attentes des récepteurs en matière de contenu et leur façon de regarder la télévision puis, dans une logique circulaire, la production et la conception de l’offre télévisuelle elles-mêmes. L’ethnographie de la réception part du principe que la signification d’un message télévisuel, appelé texte, naît de l’interaction entre le contenu et les téléspectateurs appelés lecteurs. Ainsi l’analyse de l’influence est considérée dans un sens large comme une analyse de réception qui combine à la fois une étude des textes télévisuels potentiellement capables de faire générer et circuler de la signification dans la société avec des études empiriques de la réception des téléspectateurs considérés comme co-producteurs de la signification. Au sein d’un même groupe culturel ou social, on constate des lectures et des comportements identiques.

 

L’ethnographie de la réception considère alors le groupe comme une véritable communauté socio-culturelle où des rituels anthropologiques sont observés. Ainsi, lorsqu’une communauté regarde au même moment la finale de la coupe du monde de football où joue son pays, les comportements stéréotypés des téléspectateurs sont effectivement sous-tendus par des valeurs de l’ordre du sacré, sécularisé bien sûr : reliance sociale, partage social des émotions, nationalisme… Les recherches actuelles visent à davantage intégrer à cette optique anthropologique des composantes sociales, économiques ou politiques, mais toujours dans une optique à court ou moyen termes. Ainsi, l’ethnographie s’intéresse par exemple aux communautés de téléspectateurs-citoyens, acteurs dans l’espace public.

 

Ce courant a gardé de ses racines historiques, les cultural studies, la stratégie de recherche de Hall (1973, 1980) explicitée dans son modèle codage-décodage. Il fut le premier à proposer une démarche empirique de recherche au sein d’un courant à la base critique (Ecole de Birmingham). Une étude de production montre que des contraintes institutionnelles et structurales influencent le processus de codage en imposant notamment un mode de mise en écran, une grammaire audiovisuelle... qui incitent les téléspectateurs à produire une et une seule signification, et donc diminuent la polysémie en réception. Toute démarche débute donc par une analyse sémiotique des contenus. Même si Hall a proposé une méthode pour analyser le “ décodage ” par les publics, il a fallu attendre des travaux ethnographiques américains (e.g. Liebes et Katz, 1988 ; ou en langue française Dayan, 1992 ; Proulx, 1993) pour entrer plus en profondeur dans la description de l’interaction texte-lecteur.

 

Les récentes études empiriques ont maintenant tendance à dépasser le modèle texte-lecteur et, surtout, les problèmes engendrés par les dérives de l’interprétation et de la polysémie des messages qui ont touché les héritiers des “ usages et gratifications ” comme ceux des cultural studies. En outre, elles tendent à s’émanciper des idéologies critiques qui sous-tendaient initialement le courant pour remplacer une problématique de domination de classes par d’autres problématiques comme celle de la citoyenneté au sein de l’espace public, de la construction des identités collectives ou de la 7 formation des liens sociaux. Les réflexions conceptuelles (e.g. sur le concept de publics), méthodologiques (e.g. sur la subjectivité de l’observateur) et épistémologiques que mènent les ethnographes de la réception donnent à ce courant empirique une validité scientifique indéniable.

 

Il a notamment mis au point son propre arsenal méthodologique avec des observations participantes ou non directement au sein des foyers des téléspectateurs, des entretiens semi-directifs ou des récits biographiques effectués dans le contexte habituel de réception des téléspectateurs (voir : Proulx, 1998 ; Courbet et Fourquet, sous presse, pour une étude de la réception des images des attentats de New York). Dans cette tradition ethnographique, Serge Proulx et Marc Raboy expliquent les résultats d’une enquête sur les représentations, les évaluations et les attentes de téléspectateurs, sélectionnés parmi les couches les plus actives sur le plan socio-politique (et représentant une demande citoyenne spécifique), concernant les politiques publiques de radiodiffusion canadiennes. Partant de ses études empiriques sur les pratiques médiatiques des usagers, ils mènent une réflexion plus critique sur le lien télévision et citoyenneté.

 

Des influences sociales et culturelles, des influences économiques et politiques Continuant la progression vers le macroscopique, la deuxième section du livre s’intéresse à l’influence de la télévision à plus long terme sur plusieurs systèmes en interaction. Elle se penche ainsi, d’une part, sur les empreintes que la télévision laisse sur différents niveaux et, d’autre part, sur les interactions réciproques de la télévision avec les différents niveaux :

 

 au niveau social : sur son organisation, ses structures, ses dynamiques ;

 

 au niveau politique en insistant sur les enjeux démocratiques ;

 

 au niveau culturel prenant en considération les problématiques liées à la mondialisation et à la territorialité ;

 

 au niveau économique en amont et en aval de la production ;

 

 au niveau technologique avec les effets des rapides mutations comme la fusion avec internet.

 

La pluridiscipinarité des études sur les influences télévisuelles et donc la grande diversité des recherches qui en découlent sur les plans idéologiques, épistémologiques, théoriques et méthodologiques, font émerger plusieurs courants. En se référant à la logique épistémologique (et même aux fondements historiques), on pourrait s’attendre à ce que, d’un côté, les études dites empiriques soient avant tout préoccupées par des critères scientifiques et le recours à la preuve et que, de l’autre côté, les études dites critiques, issues de la tradition philosophique, soient avant tout préoccupées par la cohérence de la réflexion et de la démonstration. Or, on s’aperçoit qu’il n’en est rien et qu’il va falloir dépasser cette classification qui est, on l’a vu, à l’origine des études de l’influence de la télévision.

 

Ainsi quatre grandes catégories se dégagent : le courant critique, le courant empirique critique, le courant empirique et le courant nihiliste (Wolton, 1997). Les frontières entre eux sont loin d’être nettes. Malgré leurs diverses oppositions, études critiques et études empiriques critiques partagent l’idée d’une dénonciation, voire même d’une intervention des chercheurs dans le monde social dont le but serait de parvenir à changer des pratiques socio-politico-économiques : dénonciations virulentes pour les premières, plus douces pour les secondes. Ces deux types d’études prônent plus ou moins explicitement un projet de société idéale et passent parfois au second plan les préoccupations plus scientifiques. Pour contrecarrer ce reproche, les deux courants ont mis au point un arsenal méthodologique plus systématisé. Ce mélange épistémologique donne des résultats d’autant 8 plus discutables que, sous couvert du recours à la preuve empirique, les modélisations et études de terrain ont parfois implicitement la fonction de justifier, parfois même de valider, le postulat idéologique de départ, celui-là même qui a servi de grille d’observation des phénomènes.

 

Pour expliciter l’idéologie sous-jacente à un courant de recherches, on peut se concentrer soit sur ce qu’il dit, soit sur ce qu’il ne dit pas. Bien que moins marqués, les courants empiriques ne sont pas exempts de présupposés idéologiques : ils passent notamment sous silence les influences néfastes à long terme de la télévision sur nombre de valeurs humanistes ou sociales. Ainsi, pour clarifier la présentation, les textes seront regroupés en deux parties thématiques : l’une traite des influences de la télévision essentiellement dans le domaine du social et du culturel ; l’autre s’intéresse davantage aux influences sur l’économique et le politique. L’influence de la télévision pour les études critiques La théorie de la société sur laquelle reposent les études critiques est fondée sur une profonde asymétrie des relations entre groupes sociaux et sur les conflits intergroupes ou interclasses.

 

La technique et les contenus programmatiques sont relégués au second plan au profit d’un modèle reposant sur des relations de pouvoir entre acteurs avec, d’un coté, les groupes possédant la télévision et, de l’autre, les téléspectateurs. On retrouve, mais bien entendu repensée, la logique issue du courant de l’économie politique des médias (Ecole de Francfort) qui inclue systématiquement la télévision dans une conception plus générale des industries culturelles et des médias. Aux niveaux national ou mondial, les groupes dominants (e.g. ceux qui possèdent les entreprises multinationales) s’allient entre eux et organisent les offres culturelles (et donc la télévision) de manière à renforcer leur position dominante. De manière plus ou moins intentionnelle, la télévision, par ses contenus, les normes et valeurs qu’elle véhicule, façonne, à long terme, les idéologies sociales et agit sur les structures sociales, économiques, politiques, culturelles.

 

Ainsi, elle conduit notamment à une massification, une uniformisation des valeurs et des identités culturelles mais aussi à une suppression des groupes ou des cultures minoritaires2. Sur le plan épistémologique, la démarche repose tout d’abord sur une logique déductive. Ces principes idéologiques vont servir de grille de lecture des phénomènes d’influence de la télévision. Dans un second temps, la partie plus empirique étudie l’articulation production-réception, se centre sur des thèmes variés tels l’influence de certains programmes (publicité, actualités...), les modalités de production en fonction des théories implicites de l’influence individuelle ou, dans le cadre de la mondialisation, l’influence de la télévision occidentale dans les territoires et cultures du sud de la planète, et par-là, ses conséquences à long terme.

 

Pour les études critiques, étudier l’influence de la télévision consiste à décrire et expliquer les macro-processsus de maintien ou de transformation à long terme des structures et systèmes sociaux, culturels, économiques, politiques liés à la télévision et aux relations de pouvoir asymétriques établies entre les groupes qui la gèrent et les usagers.

 

Après avoir dressé un bilan critique des récentes évolutions des recherches sur la télévision et ses influences, Bernard Miège propose de nouvelles perspectives d’études que pourrait suivre le courant critique s’intéressant à la télévision, notamment au sein des sciences de l'information et de la communication. 2 Cette critique est notamment reprise actuellement par les organisations et les courants qu’on appelle communément “ antimondialisation ”.

 

L’influence de la TV pour la sociologie fonctionnaliste quantitative Sur les plans épistémologique et méthodologique, l’objectif de ces études empiriques est notamment de supprimer la subjectivité du chercheur en modélisant à partir d’indicateurs quantitatifs, puis d’établir des théories plus générales avec le souci de la preuve. Les recherches croisent, d’une part, analyses de contenu de programmes et, d’autre part, enquêtes de terrain quantitatives qui portent sur les représentations sociales et sur des actions sociales effectives. Elles intègrent de multiples variables quantitatives au sein de réseaux de covariation (corrélation) modélisés par des logiciels informatiques d’analyses des données.

 

La fonction principale de ces études est de décrire les phénomènes d’influence télévisuelle, parfois d’expliquer les causes ou les mécanismes. Ces études fonctionnalistes relient production et réception télévisuelles en fonction essentiellement d’une logique de “ contenu à contenu ” : contenu programmatique-contenu des représentations ou des communications sociales. Ainsi, l’influence télévisuelle, principalement informationnelle, concerne surtout des thèmes qui ne sont pas fortement impliquants pour les sujets sociaux. Les travaux initiaux de Katz et Lazarsfeld (1955) ont été les premiers à montrer que lorsque le thème développé par le média est fortement impliquant pour les individus ou les groupes sociaux, l’influence repose alors sur des mécanismes plus sociaux et transite par les réseaux sociaux, les micro-groupes ou les leaders d’opinion (modèle du two-step-flow of communication).

 

Les théories de l’influence de la télévision s’articulent alors avec les théories de l’influence sociale. Celles-ci expliquent que les individus sont influencés soit par un mécanisme de conformité au groupe (influence majoritaire), soit par un besoin d’approbation et d’identité sociales qui rend les individus plus influençables face à des sources socialement valorisées, soit, enfin, à la suite d’un conflit d’opinion (cas de l’influence par les groupes minoritaires). Trois grands courants de recherches dominent actuellement (voir également Lazar, 1999). Le premier courant s’intéresse aux liens entre les contenus des programmes, les représentations que se font les téléspectateurs de la réalité et les pratiques sociales effectives. Les recherches tentent de savoir si les thèmes apparaissant fréquemment à la télévision (dans les actualités, la violence dans les films…) sont effectivement assimilés dans les représentations individuelles et sociales de la réalité ou repris dans le contenu des conversations quotidiennes.

 

Elles se penchent également sur les éventuels liens avec les conduites effectives (le nombre de comportements délictueux ou agressifs chez les grands téléspectateurs de programmes violents –Robinson et al., 2000- ; les comportements des grands amateurs de programmes érotiques -Harris, 1994- ; le niveau de connaissance des enfants...). Ces études expliquent dans quelles conditions la télévision influence effectivement les représentations de la réalité et certains comportements. Certaines études s’intéressent plus particulièrement aux liens entre les représentations que la télévision montre de la réalité et la réalité elle-même, appréhendée à l’aide d’indicateurs sociologiques (pour une synthèse, voir Philo, 1999).

 

Elles mettent d’ailleurs très souvent en évidence une profonde disparité entre les représentations télévisuelles et la réalité sociale (Behr et Ilyengar, 1985). Plus globalement, ce courant se penche sur la dialectique d’influence entre (1) représentations télévisuelles, (2) représentations et communications sociales, (3) réalité sociale. Par exemple, appliqués au cas des actualités, certains travaux s’appuient sur le modèle de l’agenda-setting (McCombs et Shaw, 1972) qui décrit l’influence des médias sur les communications interpersonnelles quotidiennes. Le second courant de recherches a pour objectif d’expliquer comment la télévision agit sur 10 l’espace public en le vidant de certaines opinions.

 

Il part du principe que les téléspectateurs examinent les idées véhiculées par les médias pour savoir quelles opinions ils peuvent exprimer socialement sans risque d’être exclus du groupe ou marginalisés. Les recherches examinent alors des variables individuelles, sociales, médiatiques… lorsque l’espace public, suite à l’influence à moyen ou long termes de la télévision, se vide de nombreuses idées, au départ majoritaires ou non dans l’opinion publique. Elles s’inscrivent dans le cadre théorique de la spirale du silence initialement proposé par Noelle-Neumann (1974). Un troisième courant, plus minoritaire, s’inspire du knowledge gap (Tichenor, Donohue et Olien, 1975) qui, quant à lui, repose sur le postulat idéologique selon lequel tous les citoyens, quelle que soit leur classe sociale, sont en droit d’avoir les mêmes chances d’accès à la connaissance et à la culture et les mêmes droits d’expression.

 

Il s’agit alors de démontrer par des enquêtes quantitatives comment la télévision renforce et pérennise les disparités sociales. Après avoir dressé un état des recherches sur l’influence de l’actualité et des journaux télévisés, Ioan Dragan et Nicolas Pélissier étudient le cas de l’influence de l’information télévisée au cours des changements socio-politiques dans les pays de l’Est (Roumanie), croisant ainsi des études sociologiques et politiques au sein d’un territoire spécifique. L’influence de la télévision pour les études empiriques critiques Parmi les études empiriques critiques portant sur l’influence de la télévision figurent des recherches qui ne sont ni ouvertement empiriques ni ouvertement critiques, ces deux termes étant considérés à la fois sous leur acception idéologique et épistémologique. Ces recherches dénoncent certaines influences néfastes de la télévision mais de manière moins virulente que les études critiques. Elles véhiculent tout de même une conception idéaliste de la société. Se centrant sur les valeurs de liberté, d’égalité, de pluralité, sur la dialectique local-mondial, sur les identités politiques et sociales, un domaine d’études récent développe des problématiques de communication articulant démocratie, individus et économie. Ne refusant pas un certain ancrage idéologique, ces études empiriques critiques prennent parti contre la dérégulation et la “ mondialisation des échanges économiques ” afin de limiter leurs dégâts sur les sociétés. Intègrent également ce courant, des recherches qui, sur le plan épistémologique, élaborent partiellement des propositions théoriques à partir de modèles empiriques ou scientifiques validés localement. Elles s’écartent cependant d’un strict processus d’induction pour alimenter le théorique de pensées spéculatives, prospectives ou propres à l’auteur. Epistémologiquement, les études empiriques critiques visent non pas à approcher le plus validement possible la réalité sensible mais à aboutir à la cohérence des propositions finales. C’est essentiellement par la valeur du processus de démonstration qu’elles cherchent à se faire accepter. Pour certaines recherches, les modèles locaux issus des études quantitatives, expérimentales ou qualitatives prennent une large place dans ce processus ; pour d’autres, c’est principalement le principe de déduction logique ou le raisonnement par analogie (c’est le cas des études prospectives). Deux auteurs abordent de plain-pied les enjeux démocratiques de la propagande télévisuelle. En établissant un parallèle avec la “ propagande blanche ” (démocratiquement bénéfique) qui était d’usage dans les cités grecques, Jean-Léon Beauvois explique comment la télévision fait “ une propagande glauque ”. Des idéologies contraires à la démocratie s’immiscent alors lentement et de manière pernicieuse dans l’espace public. Par ailleurs, Judith Lazar nous montre qu’en qualifiant la télévision de manipulatrice, on oublie que la persuasion, phénomène social quotidien, a toujours son versant positif. Elle a, pour nos sociétés, d’importantes 11 fonctions démocratiques, d’éducation et de diffusion des connaissances. Deux autres auteurs étudient le rôle de la télévision au sein du social. Ainsi, Michel-Louis Rouquette s’intéresse au lien profond entre télévision, connaissance et liens sociaux. Il explique que l’influence de la télévision, socialement superficielle, n’a pas modifié les positions sociales fondamentales. L’influence serait donc moins liée à une circulation de contenu télévisuel qu’à des habitudes de réception, des formes cognitives d’appréhension de la réalité et des régulations relationnelles. Béatrice Fleury-Vilatte propose quant à elle une optique originale pour traiter de l’influence de la télévision ; elle s’intéresse au rôle de cette dernière dans la structuration de la mémoire sociale. En se centrant sur les débats télévisés, elle articule d’une part le social et l’individuel et, d’autre part, la production, la diffusion et la réception. Elle montre notamment les liens entre dispositif télévisuel et formation mémorielle. Alors qu’apparaît la fusion de l'audiovisuel avec Internet et le multimédia, les liens entre la télévision et le système économique ainsi que leurs influences réciproques ne peuvent être ignorés. En s'intéressant à l'économie politique de la télévision, Pierre Musso montre que l'évolution notamment de la relation télévision-récepteurs, est passée par trois ordres. En demeurant “ un géant symbolique ” mais “ un nain économique ”, ce média a donc une influence sur l'économie relativement limitée. L’influence de la télévision pour le courant nihiliste Le courant nihiliste réunit ceux qui pensent que la télévision, d’une part, n’améliore pas les relations humaines ou sociales et, d’autre part, créé une perception illusoire de la réalité. Les individus-téléspectateurs, par manque de sens critique, se perdent dans ce jeu des illusions. Ce courant se penche notamment sur la manière dont l’image “ ment ” ou construit un monde virtuel. Les méthodologies d’études, variées, partent le plus souvent d’analyses de contenus télévisuels. C’est avant tout par la démonstration que les nihilistes cherchent à faire accepter leur thèse. Représentant ce courant, Lucien Sfez articule une vision linéaire et représentative de la communication avec une vision symbolique et expressive, convoquant ainsi culture et mémoire du passé au sein d’un problématique politique. Il montre comment, lorsque la télévision ne joue pas son rôle de cadre et prétend montrer la réalité plutôt qu’une représentation de la réalité, elle conduit au tautisme. Enfin, à partir d’une synthèse des différents chapitres de ce livre, Didier Courbet et Marie-Pierre Fourquet termineront par une réflexion plus épistémologique sur la complémentarité des méthodologies de recherche utilisées dans les études sur l’influence de la télévision. Cette dernière analyse sera notamment illustrée par des exemples relatifs à l’impact des images violentes sur les individus et, plus particulièrement, sur les enfants. Bibliographie sur demande aux auteurs

 

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